du livre voyageur à Diego Suarez
Classe de CM2 et de 5ème A
Steve
Suite à la lecture du livre Des livres et Moi de Matt7ieu Radenac, nous avons commencé notre Parcours d'Education Artistique et Culturelle dans les rues de Diego, accompagnés des deux bédéïstes Nino et Mozer. Ils vont nous guider sur les traces de différents street-artistes.
Nous avons prévu trois parcours (que vous retrouverez sur notre carte interactive ) dans la ville de Diego, puis, la création d'une oeuvre collective célébrant la ville de Diego et la culture malgache.
Nino
Mozer
Parcours 1: de la place Joffre à le rue Guynemer
Ce mardi 12 décembre, nous avons pris le bus pour visiter différents lieux de la ville de Diego, où se trouvaient des œuvres de Street Art.
Nous sommes partis place Joffre, où deux dessinateurs de BD nous attendaient : Nino et Mozer. Ils nous ont expliqué le principe du festival Streetarty qui se déroule à Diego depuis deux ans. L’ajout du « y » permet de donner une consonance malgache à ce festival d’art urbain ; « malagasy » signifiant malgache. C’est l’occasion pour des artistes de Streetart de venir de tous les coins de l’océan indien, mais surtout de la Réunion pour montrer leur art et embellir la ville de Diego. Ainsi, pour notre premier parcours, Mozer et Nino nous ont expliqué les œuvres d’art de la place Joffre, de l’hôtel de la Marine et de la rue Guynemer. Les explications étaient vraiment très intéressantes.
Yahn, 5°A.
Ouméhani et Néama., 5èmeA
Description de l’œuvre :
Le personnage est un maki. Il est assis et nous regarde.
L’œuvre est peinte sur un grand mur. Une fois, ils sont passés sur cette place et ils ont vu que le mur était vide, ils ont donc voulu absolument faire un graff dessus. Ils voulaient faire une œuvre plus engagée, mais le propriétaire des murs voulait un sujet neutre qui ne soit pas un personnage Ils ont choisi ce sujet car il représente Madagascar.
Maki, Freddy et Parole.
Salomé et Noémie, 5èmeA
Description de l’œuvre:
Le Guzu est gros, de couleur jaune avec un chapeau blanc, une robe blanche, des lunettes blanches, un chien blanc et noir, mais on ne le voit pas très bien au fil des années. Il se demande ce qu’il va faire
Il voulait, peut-être partir à l’hôtel de la Marine de Diego, mais comme il est en ruine, il ne sait plus quoi faire.
Techniques :
Les couleurs sont nombreuses et plutôt vives. Les lignes pour le bonhomme sont très simples.
Le graff est peint avec des bombes et on peut voir, au premier plan sur la droite, la silhouette d’un chien réalisée au pochoir par Jean-Marc Lacaze.
Réception de l’oeuvre:
C’est drôle car le guzu semble vouloir aller partout en même temps : la piscine, la neige, la mer, le casino, la télé et l’alcool.
L’émotion qui ressort de ce graff est la joie d’être en vacances, mais aussi l’angoisse de vouloir tout faire et d’être perdu dans ses pensées.
Peut-être que l’artiste veut nous dire qu’ il faut être moins stressé, sinon on ne partira jamais et on gâchera ses vacances.
Guzu en vacances, Jace.
Les égyptiens, Jean-Marc Lacaze.
Francinah et Élisa, 5èmeA
Description
Le premier personnage semble être un égyptien, et pratiquer la magie et le second personnage semble être une égyptienne et semble prête à se battre contre les ennemis.
L’endroit où ils se trouvent est un hôtel abandonné qui a été prestigieux à son époque. Quand on regarde l’œuvre, on a l’impression que les personnages gardent cet endroit. A Madagascar,, on croit beaucoup en la magie et au rituel du sacré, ce qui explique le premier personnage et le personnage féminin rend hommage à l'aspect guerrier des Sakalava autrefois.
Les techniques
Les couleurs utilisées sont principalement le Noir et Blanc. Les formes sont travaillées, et les lignes courbes. L'artiste a utilisé que de la bombe.
Réception de l'oeuvre
Nous avons trouvé ce graff étonnant. Il est mystérieux car quand on voit l’œuvre, on a l’impression d’être dans le noir et les ténèbres.
Selon nous, l’artiste veut montrer que la magie existe et son graff semble "énergétique" aussi, car dès qu’on le voit on pense au combat.. L'’artiste a peut-être voulu faire peur aux gens qui voudraient dégrader l’hôtel.
Morgan et Hatim, 5èmeA
Description de l'oeuvre
Le graff représente un masque qui ne fait rien et qui ressemble à un chat.
Les techniques
Il y a plein de couleurs dans les masques malgaches et on retrouve une grande variété de couleurs dans ce graff: rouge, vert fluo, jaune, violet, orange, vert.
Réception de l'oeuvre
On a trouvé l’œuvre étrange et un peu effrayante.
Masque, Tata.
Maki, Abeil.
Ryan et Kevin 5èmeA
Description de l'oeuvre:
Le graff représente un homme avec une tête de Maki, il danse et il semble heureux. Au début, Abeil voulait faire un chien, mais il s'est rendu compte qu’ à Madagascar il y avait plein de gros mots sur les chiens. Alors il a choisi un maki.
Les techniques
Les couleurs sont principalement du blanc et noir, sur fond beige. Les lignes sont surtout courbes. Les matériaux sont surtout la bombe et la peinture à l’eau.
Réception de l'oeuvre:
Cette oeuvre est drôle car un Maki dansant avec un corps d’'humain, c’est vraiment drôle. C'est aussi étrange car un Maki avec un corps d’'humain c’est curieux. On peut penser que l'artiste voulait montrer que les Maki savent s’amuser et danser comme les humains, et aussi que Madagascar est le seul pays où il y a des Maki.
Delano 5èmeA
Description de l'oeuvre:
Une épicerie peinte en trompe-l'oeil sur un mur avec une porte ouverte sur une cour. L'artiste, Nino, nous a raconté qu' au moment de choisir le sujet de son graff, la propriétaire des lieux lui a parlé de son rêve d'ouvrir une épicerie: l’artiste a donc voulu réaliser son rêve.
Les techniques
Les couleurs principales sont le noir, le vert, le blanc et le gris.
Réception de l'oeuvre
C’était une bonne idée quand l'art réalise le rêve des gens. La propriétaire de la maison révait de faire une épicerie, mais elle n’'avait pas les moyens.
Maël 5èmeA
Description de l'oeuvre:
Le personnage est de face et il sourit, on le voit qui écoute de la musique.
Réception de l'oeuvre
Les artistes, Freddy et Parole, ont fait ce graff parce qu’ un artiste voulait graver son visage dans la roche, alors ils l’ont peint sur un des murs de la ville.
Fletcher et Stéphane, 5èmeA
Description de l'oeuvre
Le graff représente un homme qui a une tête de Maki. Il est sur un pied et a l’air d’être gai. L’artiste a choisi de peindre une tête de maki car le maki est un animal représentatif de Madagascar
Les techniques
Les couleurs sont en dégradé et contrastées. Les lignes sont courbes. Le Maki a une auréole qui a été rajoutée, ensuite, par un autre artiste.
Réception de l'oeuvre
Notre première impression a été d'être étonnés par l'aspect étrange du graff car c’est la première fois que nous voyons ça et c’est drôle. On a pensé que cela pouvait être un homme qui s'’est réincarné en Maki. Le choix du Maki par l'artiste est peut-être dû au fait que cet animal est endémique de Madagascar, qu'il est gentil et malin et se laisse approcher: il représente peut-être la vision des malgaches par l'artiste.
Mon épicerie, Nino.
Kennedy, Freddy et Parole.
Raymond et Orlane, 5ème A
Description de l'oeuvre:
Une carotte est habillée en voyou et deux serpents tirent la langue comme des voyous. Les trois personnages sont dans un tok tok de Diego. Le graff a été réalisé sur le mur d’une vielle maison, le propriétaire a dit que le mur de sa maison était vieux et sans couleur, alors Taka l'a graffé pour l'embellir.
Les techniques
sLes couleurs sont très vives et les lignes plutôt courbes. Les matériaux qui ont été utilisés sont la peinture à la bombe, à l’eau et du charbon.
Réception
On trouve que ce graff ’est drôle, il rend joyeux car les personnages semblent "déborder" du tok-tok, comme on en croise souvent dans les rues de Diego. Selon nous, l’artiste trouvait que le mur était sans vie alors il demanda au propriétaire s'il pouvait le faire revivre.
Mononga, Taka.
Salomé et Noémie, 5èmeA
Description de l'oeuvre:
Le guzu est jaune avec une couronne de la même couleur, à la manière d'un roi qui serait sur son trône. Il a de vêtements blancs et se soulage sur des toilettes.
Les techniques:
Les couleurs sont douces et chaudes. Le Guzu a toujours des formes très simples. Il est fait avec de la peinture à la bombe.
Réception de l'oeuvre:
Quand on rentre dans l'hôtel de la Marine,n la première chose qui nous envahit est cette odeur horrible de toilettes publiques, comme si cet hôtel prestigieux était devenu l'endroit où tout le monde vient se soulager. Voir le Guzu sur son trône, c’est très drôle car on imagine que Jace, comme nous, a dû être dérangé par ces odeurs effroyables quand il graffait. L’artiste veut montrer que cet endroit sent mauvais à cause des gens qui n’ont pas tous des toilettes.